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Un rêve subliminal, nous recherchons un potier pour fabriquer une cruche

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Charlotte Guilloteau
Charlotte Guilloteau
Rencontre avec une femme dont la passion a illuminé de nombreux intérieurs et jardins : Charlotte. Âgée de 35 ans, cette blogueuse émérite ne se contente pas d'aimer la décoration et l'aménagement, elle est aussi une maman dévouée de deux enfants qui l'inspirent chaque jour.Originaire d'une famille d'artistes, Charlotte a toujours baigné dans un univers où la couleur, la texture et l'espace avaient une importance capitale. Après des études en architecture d'intérieur, complétées par des formations en aménagement paysager et feng shui, elle a rapidement gravi les échelons, travaillant d'abord pour une grande entreprise de design avant de se lancer en tant que consultante indépendante.Mais ce n'est pas tout. Le véritable voyage commence lorsqu'elle décide de partager ses connaissances et ses découvertes avec le monde. Notre blog, est rapidement devenu une référence pour tous ceux qui cherchent à transformer leur espace de vie. Entre les astuces pour créer des intérieurs harmonieux, les idées DIY adaptées aux mamans et enfants, et les secrets pour marier intérieur et extérieur en une symbiose parfaite, chaque article est une invitation à repenser son chez-soi.Charlotte croit fermement que chaque maison, chaque appartement, chaque jardin a une histoire à raconter. Avec une sensibilité à fleur de peau, elle vous aide à écrire cette histoire, faisant de chaque coin et recoin un reflet de qui vous êtes.Pour tous ceux qui cherchent à transformer un espace ordinaire en un havre de paix personnalisé, à l'image de leur essence, Charlotte est la muse qui saura vous guider. Dans un monde où le design intérieur et extérieur ne fait qu'un, elle est la voix experte qui résonne, inspirant chaque personne à trouver et exprimer sa propre beauté à travers son espace de vie.

Tout d’abord commençons cet article avec un avis à la population ! Nous recherchons un potier qui peut fabriquer une cruche en terre cuite pour y stocker de l’eau. Bon, pas juste n’importe quelle cruche, une belle cruche, une comme dans mon rêve, mais pas avec les mêmes dimensions, mais l’idée y est !

Un rêve tellement réel et étrange

Cette nuit je me trouvais dans une monde étrange, mais cependant comme le notre, qui est, petite parenthèse, très étrange aussi, m’enfin… Je marchais à travers mille lieux et j’avais soif, horriblement soif. Mon souci, vous l’avez deviné déjà, il n’y avait pas d’eau. Enfin, si, il y avait de l’eau, mais de l’eau imbuvable pour ma part. Une substance proche de l’eau mais qui était sucrée.

Pour changer d’endroit, je passais à travers des portes qui s’ouvraient sur des locaux ressemblant à des bureaux, remplis de gens qui, à priori, ne faisaient rien à part boire grâce à des tuyaux venant du plafond d’où s’écoulait cette même eau sucrée. Les personnes assises sur les chaises, ou qui tournaient en rond inutilement, étaient toutes grasses, avaient l’air malheureuses, voire dépressives, et ne faisaient qu’une chose, boire à ces affreux tubes. J’avais encore moins envie de boire comme eux, déjà qu’au début ma motivation n’était pas fameuse, mais alors là, j’aurai pu mourir desséchée au lieu de toucher à cela.

Une soif incroyable

Pourtant, j’avais si soif ! Ma gorge était rappeuse et ma langue ne cessait de repasser sur mes lèvres, comme pour les humidifier avec de l’humidité que je ne possédais pas. Je reprenais donc d’autres portes, les ouvrais, traversais des salles remplis avec ses tristes personnes. Même qu’un homme me proposa son tube, comme pour dire qu’il était essentiel que j’en boive. Comme une drogue, nécessaire a la survie, au bonheur, foutaises. Sa main insistante s’approchait de moi, comme une main de zombie. Je peux vous assurer que je n’étais pas très très sure de moi dans cet endroit, et en plus de ça, j’avais encore soif.

J’avançais jusqu’au moment ou je butais sur un trou dans le sol dans lequel j’ai fini par sauter, un trou qui donnait sur une zone industrielle avec des grands bâtiments tout autour de moi. Des personnes, grasses et malheureuses elles aussi, s’affairaient sur des machines à je ne sais pas très bien quoi. Enfin si, ils détruisaient tout.. Et devinez quoi ? Ces personnes aussi buvaient grâce à ses tubes installés de part et d’autres dans les bâtiments et les engins.

Une zone industrielle paranormale

J’entrepris donc de traverser cet endroit, mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Des objets volaient autour de ma tête et je devais constamment me baisser pour ne pas me faire abattre. Des boules de destructions traversaient le local, des plaques glissaient au sol, et des morceaux du sol disparaissaient parfois.

Mais, il faut une fin à toute chose, j’aperçus une bouche d’égout et je voulais m’y cacher. Or, il n’y avait pas de fin à ce tuyau et je le traversais à quatre pattes pour en sortir en étant ébloui par un soleil éclatant. Une prairie, vide de toute chose mise à part de l’herbe, de l’herbe et encore de l’herbe. L’herbe imitait les vagues de la mer, cela était hypnotisant, tel un trip psychédélique.

J’avais toujours horriblement soif, j’avançais donc de nouveau dans cette immensité, sans eau. Exténuée, regardant au loin, perçant les yeux, j’aperçus une grande forme, rouge, et au fur et à mesure que je m’approchais, il s’avérait que la silhouette était une cruche. Mais, si je pouvais la voir de si loin, alors ça devait être une sacré cruche. J’avançais donc encore et encore jusqu’à ce que je me retrouve face à cette cruche, qui en effet, était gigantesque.

Une cruche immense et habitée

La surface était lisse et le bas était en revers, impossible donc de grimper dessus pour atteindre l’eau qui pourrait s’y trouver. Pourtant, j’ai fait le tour en cherchant des prises un peu partout, mais rien à faire, c’était impossible. J’avais encore soif, de plus en plus même. Après quelques minutes, je me suis dit qu’il n’y avait qu’une solution, toquer à la porte. C’est ce que je fis. Quelqu’un ouvrit enfin la porte et l’ouverture est apparue. Devant moi, il y avait un mur d’eau qui ne tombait pas. En baissant les yeux, je vis un petit bonhomme qui me regardait et me demanda; « Qu’est ce que tu veux ? »

Je lui répondis; « J’ai soif. »

Il m’autorisa à rentrer, mes yeux s’écarquillèrent, et je lui demandais; « Mais ?! Comment est ce possible ? Il y a un mur non ? »

Lui : « Oui, mais non en faite, il n’y aucun souci, viens entre ! »

Et comme pour me montrer l’exemple il passa sa tête à l’extérieur, puis à l’intérieur, puis encore à l’extérieur puis encore à l’intérieur.

« Et heu… Pourquoi est ce que je ne peux pas boire ici tout simplement ? Ce serait plus facile non ? »

« C’est impossible mon grand ! Trop de pression. Pas possible. Faut monter là haut, nager, nager, nager ! Encore et encore. Tu pourra boire la haut. »

« C’est loin là haut ? »

« Oui, oui, oui, un peu quand même mais ce n’est pas de l’ordre de infaisable. D’ailleurs, pendant que tu montera là haut, tu regardera comment la cruche est faite. C’est intéressant ! »

J’ai enfin pu étancher ma soif

J’ai donc pris mon courage à deux mains et j’ai sauté dans cette masse d’eau. Une fois à l’intérieur, en effet je pouvais nager comme je voulais. Libre, je pouvais respirer également. L’intérieur de la cruche était comme créée par une main géante, des traces de pouce imposant avaient écrasé la surface de la terre. Pour monter là haut, je nageais en spirales, pour pouvoir tout bien voir. Une fois arrivé en haut, j’ai bu, beaucoup bu. Soudainement toute l’eau disparut, comme si j’avais tout bu, jusqu’à la dernière goutte, et je me retrouvais les pieds au sol à côté du petit bonhomme.

« Purifiant n’est ce pas ? Tu n’as plus soif maintenant ? » Dit-il avec un petit sourire.

« Oui, très. »

« Alors as tu bien pu voir comment était faite cette cruche ? Maintenant il te reste plus qu’a t’en faire une toi-même. »

« Oui mais, c’est inutile, ta cruche elle fuit ! Elle est toute trempée à l’extérieur. »

« Non, non, non ! C’est très bon, bon, bon ! L’eau qui s’écoule sur les côtés s’évapore et crée les nuages, et c’est ainsi que les nuages offrent la pluie à la nature, et donc à l’herbe qui recouvre cette prairie ! Et comme ça, on partage, partage, partage… Et en plus, grâce à ce système, l’eau reste fraîche. » Puis il rit.

Soudain mes pieds se mouillèrent, le petit homme me regarda et me dit : « Maintenant il est temps de partir ! Pars mon grand, pars !! »

Il a ouvert la porte et l’a refermée derrière moi. La dernière chose que j’ai entendu c’est l’eau qui regagnait l’intérieur de la cruche, puis je me suis réveillée.

Donc à travers de ce rêve, un petit message subliminal, nous aimerions vraiment trouver un potier qui pourrais nous fabriquer cette cruche ! Aidez nous !!

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