Les crises d’angoisse peuvent être impressionnantes selon les symptômes. En effet, une crise d’angoisse peut entraîner de l’hyperventilation, des tremblements et un sentiment de panique, ce qui ajoute du stress supplémentaire à la crise. Tous ces symptômes peuvent altérer la qualité de vie de la personne qui souffre de crises d’angoisse et d’anxiété.
Il existe certaines techniques, telles que la méditation ou la relaxation, qui peuvent calmer la crise d’angoisse sans forcément avoir à prendre de médicaments. Cependant, dans certains cas, il est nécessaire de se tourner vers un professionnel de la santé, tel qu’un psychologue ou un thérapeute.
Erreur 1 : consommer des drogues et/ou de l’alcool
Lorsque l’on souffre de crises d’angoisse, il est déconseillé de consommer des drogues ou de l’alcool. En effet, ces substances favorisent leurs apparitions, mais aussi, elles peuvent aggraver leurs symptômes et provoquer des crises d’angoisse plus fortes.
De plus, ces substances ne doivent pas être consommées lorsque l’on suit un traitement médicamenteux pour agir contre les troubles anxieux, car cela peut entraîner de graves effets secondaires et rendre le traitement totalement inutile.
Erreur 2 : résister à la crise d’angoisse plutôt que de s’y adapter
Beaucoup de personnes souffrant de crises d’angoisse tentent d’y résister en voulant prendre le contrôle de la crise pour l’éviter. Or, cela peut aggraver les symptômes ressentis sur le moment et ce qui, par conséquent, peut prolonger la durée de la crise. En effet, résister à une crise d’angoisse crée une peur vis à vis des symptômes physique que l’on ressent.
Il est donc plus judicieux de ne pas se focaliser sur les symptômes que l’on ressent lors de la crise d’angoisse et adopter des techniques de respiration. Aussi, il peut être intéressant d’apprendre des techniques pour pratiquer la pleine conscience.
Oser en parler à un proche qui saura se montrer rassurant afin de pouvoir trouver un réconfort aidera à retrouver un certain calme.
Erreur 3 : s’isoler au lieu de partager
L’isolement peut favoriser et renforcer l’anxiété et les pensées négatives qui y sont liées. S’isoler est aussi une manière de se couper des interactions et des distractions positives qui peuvent aider à calmer une crise d’angoisse et de rendre la situation plus facilement supportable. Bien que l’isolement soit un moyen de se couper des éléments déclencheurs d’une crise d’angoisse, cela ne représente pas une solution au problème.
Pouvoir partager ses émotions et des symptômes liés à la crise d’angoisse peut permettre de s’en délester un peu, d’être compris, entouré et réconforté.
Erreur 4 : éviter les défis au lieu de les affronter
Le comportement d’évitement renforce le sentiment de peur face aux situations qui peuvent déclencher une crise d’angoisse. Éviter les défis quotidiens liés à la crise d’angoisse maintient la personne qui en souffre dans un cycle anxieux qui finira par aggraver son anxiété.
Il est donc préférable d’oser affronter les défis quotidiens afin de ne pas nourrir l’anxiété qui engendre les crises d’angoisse. De plus, oser les affronter ne fera que renforcer l’estime que l’on a de soi-même, tandis que les éviter entraînera l’effet inverse.
Erreur 5 : mal gérer sa respiration
Mal gérer sa respiration augmente le symptôme d’hyperventilation, ce qui provoque des étourdissements, des palpitations cardiaque et parfois la sensation de suffoquer. Ces symptômes sont souvent inquiétants pour celui qui les ressent et le fait de se focaliser sur ceux-ci peut aggraver la crise d’angoisse.
Il est donc important d’apprendre à gérer sa respiration avec une technique adaptée. Des inspirations longues et des expirations longues et contrôlées sont recommandées pour instaurer un retour au calme.
En effet, cette manière de respirer permet d’apporter l’oxygène suffisant au cerveau et d’éviter les sensations de vertige et de faiblesse physique. Ces symptômes sont liés au manque d’oxygénation du cerveau à cause d’une respiration trop rapide et non contrôlée.
Erreur 6 : consommer trop de caféine et de nicotine
La caféine et la nicotine sont deux stimulants qui peuvent augmenter le rythme cardiaque, ce qui peut rappeler les premiers signes d’une crise d’angoisse. De plus, ces stimulants ayant tous deux des effets sur le système nerveux central, la personne sujette aux crises d’angoisse peut se sentir rapidement plus angoissée.
Un excès de caféine et de nicotine peut avoir un impact sur la sérotonine, un neurotransmetteur dont le rôle est de réguler l’humeur. Un taux de sérotonine déséquilibré peut augmenter les troubles anxieux.
Erreur 7 : ignorer les bienfaits de la thérapie
Suivre une thérapie donne accès à des outils ainsi qu’à des techniques qui peuvent aider notablement à la gestion de l’anxiété et des crises d’angoisse. En effet, les thérapeutes sont formés pour parvenir à soulager ce type de crises, notamment grâce à des techniques de respiration et de restructuration cognitive.
En plus d’être un soutien émotionnel, un travail avec un thérapeute permet de mettre le doigt sur les schémas de pensée négatifs qui sont parfois irrationnels et dont émane la crise d’angoisse.
Le thérapeute devra comprendre quels sont les déclencheurs d’une crise d’angoisse chez son patient afin de pouvoir entamer avec lui une thérapie adéquate. Ce sera aussi le moyen de mieux faire face aux crises d’angoisse lorsqu’elles se manifestent.
Lorsque le thérapeute aura bien compris quels sont les déclencheurs, il pourra développer des stratégies pour faire face au stress de la vie quotidienne et ainsi améliorer le bien-être général de son patient.
Souvent, les crises d’angoisse résultent de traumatismes provenant d’expériences négatives du passé. Faire une thérapie permet donc d’identifier des blessures et de mieux comprendre les moments où les crises d’angoisse se déclenchent.
Ainsi, suivre une thérapie peut conduire à la disparition des crises d’angoisse.
Ce qu’il est important de retenir de cet article, c’est que les crises d’angoisse ne sont pas à prendre à la légère. En effet, subir des crises d’angoisse peut avoir un véritable impact sur la qualité de vie de la personne qui en souffre et peut également la plonger dans un état de détresse aussi physique que mental.
Il est essentiel de mettre en place des techniques de respiration qui permettent d’atteindre un état de relaxation afin de calmer la crise.