Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon chat. J’ai voulu partager cette expérience avec vous car il fête ses 15 ans, un âge que je ne pensait même pas possible pour nos félins domestiques !
Nom d’un chat !
Je n’étais encore qu’au collège quand nous avons accueilli cette minuscule boule de poils noirs à la maison. C’était l’année des S. Mon père, fan du Seigneur des Anneaux, voulait l’appeler Sauron. Ma mère, ménagère dans toute sa splendeur, voulait le baptiser Sopalin. Mais c’est mon frère, partisan du moindre effort, qui a trouvé son nom définitif : Sao.
Les années ont passé et je suis partie de la maison, d’abord en internat, puis à la fac. Certains pourraient penser que le lien qui nous unissait aurait quelque peu diminué, mais pas du tout. Plus je m’éloignais, moins souvent je le voyais, et plus nous étions fusionnels ! Il faut dire que mon chat et moi, c’est vraiment pour la vie.
Longue vie au chat
Je me souviens quand je suis partie à l’étranger, Sao avait alors 10 ans. J’étais à ce moment persuadée que c’était la dernière fois que je le voyais. Je lui ai fait des câlins à n’en plus pouvoir, sûre de moi que c’était un adieu définitif. Quand je suis rentrée un an plus tard, il était toujours là ! Je repartais alors pour une autre année à l’étranger, et rebelote. Câlins, bisous et adieu. Ce schéma s’est répété au moins trois ou quatre fois, avant qu’un jour, alors que je faisais le tour du village, je croise le chat d’une de mes voisines. Il ne paraissait vraiment pas très jeune, ses poils ébouriffés, tout maigre qu’il était. J’ai demandé son âge à ma voisine, elle m’a répondu qu’il avait 21 ans ! Depuis, je me rends compte que les jours de mon propre chat ne sont pas si comptés que ça. Tout à son honneur, tout à mon bonheur !
On joue à chache-chache ?
Mon activité favorite avec mon chat, c’est de jouer à cache-cache. Je monte les escaliers pour rejoindre ma chambre, et juste avant la dernière marche, je l’appelle, je lui lance un rapide regard malicieux, et je cours me cacher dans ma chambre. Je l’entends alors dévaler les escaliers puis pousser gentiment la porte de ma chambre, puis tout doucement regarder derrière la porte, puis sous le lit, et enfin derrière l’armoire s’il ne m’a pas trouvé aux deux premiers endroits. Je sors alors brusquement de ma cachette pour l’effrayer, puis je passe quelques minutes à le caliner pour le rassurer.