A l’heure où il n’y a pas de petites économies et où chacun cherche à trouver l’équilibre entre investissement et reversement, la question de la défiscalisation se pose. Avec tout ce que l’on entend, je me suis interrogée et je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, ça n’est pas très clair… Il est vrai que sur le papier ça me laisse rêveuse de pouvoir réaliser un placement me permettant d’alléger mes impôts et qui plus est, qui soit rentable ! Mais est-ce possible ? Et comment je m’y prends ?
L’investissement immobilier
De nombreux dispositifs existent, et je me rends compte qu’ il est donc important de connaître celui qui sera adapté à mes besoins, mes envies, et mes moyens afin de maximiser mon gain fiscal. Je vous explique : si vous voulez investir dans l’immobilier neuf en France métropolitaine orientez-vous vers les lois de défiscalisation Pinel et Bouvard. En outre-mer vous préférez les lois Girardin et Pinel outre-mer. Quant aux amoureux de la vieille pierre, l’immobilier ancien à rénover, alors choisissez les lois Malraux et Monuments Historiques.
Il faut savoir que chacune y va de sa petite spécificité et vous n’obtiendrez pas le même rendement selon votre choix. La loi Bouvard, par exemple, ne donne droit qu’à une réduction d’impôt de 11 % du prix d’acquisition du logement, mais avec la possibilité de récupérer la TVA sur le montant de l’investissement.
La loi Malraux, si je passe mes week-ends à couler de la chape et brosser de la tuile, me donne une déduction d’une partie des travaux de rénovation. Les heures sup. c’est inclus dans le forfait ? Non ! Mais si je m’attaque à un monument historique, alors la totalité des travaux sans plafonnement peut être déduite des revenus imposables sur une courte durée.
Quant à la fameuse loi Pinel, elle me permettrait de déduire annuellement jusqu’à 6000 € de mes impôts à payer en France et jusqu’à 9667€ pour un investissement locatif en outre-mer, si je respecte toutes les obligations bien connues que cette loi impose. Ces déductions s’opèrent sur une période pouvant aller de 6 à 12 ans.
Le placement foncier
On parle aussi de défiscalisation financière. Alors là je m’interroge vraiment, suis-je concernée ?
L’avantage c’est que cela me permettrait de défiscaliser directement l’impôt sur le revenu dès la première année de sa souscription. C’est plus rapide, mais dans des proportions plus ou moins importantes.
Les quatre placements principaux sont : l’acquisition de parts dans des fonds d’investissement spécialisés (IFS) dans les PME et autres entreprises, l’acquisition de part de SCN ou de SCI dans les départements d’outre-mer et les participations dans des SCPI fiscales. Je pourrais également acheter des forêts, des bois etc… Là encore j’ai le choix, mais non sans risque. La loi Girardin industrielle, par exemple, permet de soustraire jusqu’à 115 % de la valeur investie de ses impôts, avec la possibilité plutôt élevée de ne pas récupérer sa mise au bout de l’opération. L’investissement en parts de FCPI et FIP promet une réduction d’impôts s’élevant de 18 % à 38 % (pour les FIP Corse) des montants placés. Acquérir des parts de SCPI Fiscale octroie les mêmes avantages fiscaux que les produits immobiliers sous-jacents, et permet d’investir des sommes moins importantes.
A retenir : les performances de ces placements ne sont pas garanties. Parfois indicatives à l’entrée, elles ne sont connues qu’à la sortie, lors de la cession du placement.