Les dessins animés japonais ont marqué notre enfance et continuent d’enchanter aujourd’hui les adultes comme les enfants. Dotés d’une esthétique unique, ils délivrent souvent des messages importants tout en les intégrant dans un monde imaginaire fantasque, poétique ou particulièrement touchant. Je vous propose de découvrir ici ceux qui m’ont le plus marqué !
Le château dans le ciel (1986)
Ce film, réalisé par Hayao Miyazaki, un maître de l’animation japonaise, n’est autre que le tout premier long-métrage du célèbre studio Ghibli.
Il met en scène Sheetan, une descendante d’une cité située dans le ciel, qui s’enfuit d’un dirigeable commandé par une bande de pirates. Elle est sauvée de justesse par un jeune aviateur, Pazu, qui décide de l’aider à protéger un cristal magique, une “pierre volante”, d’hommes cruels, notamment le clan de Muska.
Le voyage de Chihiro (2001)
Le Voyage de Chihiro est une autre production du studio Ghibli, mais aidé cette fois par le studio coréen D.R.Digital, suite à des délais de production drastiques. Cette coopération entre le Japon et la Corée du Sud a donné une jolie pépite, pleine d’aventure et de poésie.
Alors qu’ils sont en route pour aménager dans leur nouvelle maison, les parents de Chihiro empruntent un tunnel très long qui débouche sur une étrange ville dépeuplée. Ces derniers finissent par manger allègrement des plats présentés dans un restaurant jusqu’à être transformé en cochon à cause de la sorcière Yubaba. Chihiro va devoir débuter un véritable voyage initiatique pour conjurer le sort.
Princesse Mononoké (1997)
Princesse Mononoké est l’un des films d’animation qui a donné ses lettres de noblesse au réalisateur Hayao Miyazaki. Après la diffusion de celui-ci en France, de nombreuses autres productions du studio Ghibli suivront le même chemin.
L’histoire du long-métrage se situe dans une époque lointaine, l’ère Muromachi. Les très grands animaux qui peuplent les forêts de ce monde fantastique disparaissent petit à petit. Un jour, le dieu sanglier Nago, un être normalement pacifique, attaque le chef d’un village, ce qui provoque une malédiction. Pour guérir, il doit trouver le dieu Cerf.
Le Tombeau des lucioles (1988)
Le Tombeau des lucioles est un film d’animation dramatique, réalisé par Isao Takahata au sein du studio Ghibli. Il n’a pas connu de succès à sa sortie, car il s’est retrouvé en concurrence avec Mon voisin Totoro, un autre film d’animation qui a rempli les salles. Mais aujourd’hui, le film est considéré comme un véritable chef-d’œuvre de la culture nippone. Peu adapté aux enfants, il est reconnu pour sa noirceur et la profondeur tragique de l’histoire qu’il exprime.
Le long-métrage met en scène deux enfants, devenus orphelins suite à un bombardement sur Kobé en 1945. Seita et sa petite sœur, Setsuko, partent vivre chez leur tante, qui ne les apprécie pas du tout. Contraints de fuguer, les deux enfants trouvent refuge dans un bunker illuminé la nuit par des milliers de lucioles.
Source : http://www.ssijp.net/what-10-best-japanese-anime-movies-all-time/